Jour de vérité pour Barthélémy Dias

22 décembre 2011 disparaissait le jeune Ndiaga Diouf, lâchement tué dans le quartier Baobab. La victime faisait partie de jeunes armés qui avaient fini d’envahir en cette matinée de ce jeudi la mairie de Mermoz-Sacré-cœur. Et c’est au cours des échauffourées, entre le maire Barthélemy Dias et Cie et les nervis que le jeune Ndiaga Diouf a été tué par balle. M. Dias qui a tiré des coups de feu  a été désigné comme le présumé coupable. Il sera inculpé d’homicide volontaire, coups et blessures et port d’armes. Mais les faits ont été requalifiés en coups et blessures mortels.

Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur qui a toujours soutenu n’avoir pas tué Ndiaga Diouf obtiendra la liberté provisoire, le  16 mai 2012. Et dans le cadre de la réactivation du dossier Ndiaga Diouf, Dias se tiendra devant la justice, aujourd’hui jeudi. Pour élucider la lanterne des Sénégalais.

Autour du fils de Jean Paul Dias, ses contempteurs et ses souteneurs sont à l’affût.  A l’image de l’Association des maires du Sénégal (Ams) dirigée par le maire de Guédiawaye,  Aliou Sall, qui a exprimé sa solitude et apporté son soutien à leur collègue, de la Jds de Babacar Diop qui n’a pas varié dans son soutien, des jeunesses socialistes de Dakar etc.

Du côté de la direction du Parti socialiste, même si leur porte-parole, Abdoulaye Wilane, dit apporter son soutien au responsable politique Barthélemy Dias, il n’en demeure pas moins que le discours belliqueux, distillé en 2011 et par Ousmane Tanor Dieng et autres responsables, est édulcoré aujourd’hui face à la même personne. L’appartenance du Ps à la coalition Bby,  la promesse de la direction du Hcct à Tanor, la rébellion de Barth… sont peut être passées par-là…

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