Alternative à l’insécurité: Et si Macky Sall imitait son homologue Tanzanien.

« C’est une honte pour le pays de continuer à nourrir les prisonniers . Toutes les prisons ont des champs, il faut que les prisonniers les cultivent « . Cette phrase du président tanzanien,John Magufili devrait bien inspirer le président Macky Sall pour mettre fin a l’insécurité qui prévaut dans ce pays. Malgré les assurances données par le ministre de l’intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, les agresseurs continuent à dicter leur loi, principalement à Dakar. Alors qu’on pas fini de parler de l’agression sauvage d’une dame au niveau du « Pont de l’émergence », voilà que des agresseurs font parler, encore d’eux, hier, dans la soirée au même lieu. En effet, à la fin du match navetane, qui se jouait au stade de Léopold Sedar Senghor,
un groupe de jeunes vandales, munis d’armes blanches, s’en sont pris à d’honnêtes citoyen en les dépouillant de le biens sans que les forces de l’ordre n’interviennent.

Et pourtant, le préfet de Dakar, qui autorise ces matchs nocturnes, sait pertinemment que la fin de ces rencontres est toujours suivie de scènes d’agression. Il est donc temps que les autorités du pays prennent leurs responsabilités en interdisant ces matchs de navetanes nocturnes, et changent de méthode par rapport aux agresseurs, aux assassins, aux violeurs,…. Plutôt que mener des opérations coup de poing, au lendemain d’un drame, pour faire croire aux populations que la « situation est sous contrôle », Macky Sall devrait, a l’instar de ce qui se fait en Tanzanie, supprimer le modèle classique de la gestion de nos prisons. A la place de privation de liberté, les autorités devraient  systématiquement appliquer des travaux d’intérêt général  a tous les détenus.

Il est inadmissible, au moment où le Sénégal peine a atteindre l’autosuffisance en riz, les agresseurs, des criminels, …sont logés, nourris, blanchis, parfois même choyés lorsqu’ils observent une grève de la faim. Et pourtant, on aurait dû les amener dans les champs et les fait cultiver. De force ou de gré. Cela leur permettra non seulement au pays de régler de la main d’oeuvre, de les nourrir avec la récolte, mais aussi offrir a ces « partisans du moindre effort » un métier , à la fin de leur peine. C’est la seule solution pour éviter les cas récidive et de faire économiser à notre pays de l’argent. N’en déplaisent aux droits de l’hommistes.

Dakar7.com

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