Amar Thioune, président de Sos Racisme Rhône-Alpes et candidat du Parti socialiste (Ps) aux régionales, mis en examen pour viol
Selon le Figaro, Amar Thioune, président de Sos Racisme Rhône-Alpes, en 18e position sur la liste du Ps aux régionales en Isère, a été mis en examen pour viol et violences conjugales, des faits qu’il nie. «Les faits sont contestés et il bénéficie de la présomption d’innocence», a souligné Jean-Yves Coquillat, procureur de la République à Grenoble, confirmant une information du quotidien Le Dauphiné Libéré. «Son épouse a déposé plainte et une enquête a été diligentée. Comme les faits sont contestés, on a ouvert une information judiciaire» confiée à un juge d’instruction indépendant, a précisé le magistrat. Placé en garde à vue lundi, Amar Thioune a été mis en examen pour viol et violences sur conjoint et laissé libre sous contrôle judiciaire le lendemain.
«C’est une volonté de me nuire politiquement»
Les faits en cause remontent à la nuit du 7 au 8 octobre. L’épouse d’Amar Thioune, avec qui il est en procédure de divorce, l’accuse de lui avoir imposé une relation sexuelle. Pour se défendre, elle l’aurait mordu et il lui aurait alors infligé des violences physiques. «Tout ce dont mon épouse m’accuse est mensonger. C’est une volonté de me nuire politiquement», a rétorqué Amar Thioune à l’Agence France-Presse, affirmant que sa femme avait sollicité des amis communs pour «qu’ils fassent de faux témoignages sur moi». Ancienne conseillère municipale de Grenoble, elle en veut à tout le monde d’avoir perdu» aux dernières Safar (PS), a-t-il ajouté.
«Elle savait qu’en faisant ça, ça pouvait avoir des conséquences sur ma vie professionnelle, personnelle et politique. Ce n’est pas anodin que ça sorte à la veille des élections «régionales», a estimé Amar Thioune, ajoutant qu’il militait depuis quinze ans pour la défense des droits des femmes». Quant au procureur, il a assuré que cette affaire avait «été traitée comme les autres». «L’activité de la juridiction ne s’interrompt pas quand il y a une campagne électorale», a souligné M. Coquillat.
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