APPROCHE DE LA TABASKI : Pénurie et cherté de moutons inquiètent les pères de famille

A quelques jours de l’Aid el kebir majoritairement appelé Tabaski, les pères de famille n’arrivent pas à trouver un mouton qui leur convient. Il se trouve qu’il y a pénurie et cherté de moutons. Ce qui provoque d’ailleurs une psychose chez les chefs de famille.
Pour plus de détails, DAKAR7 est allé au fond des choses pour vous donner le maximum d’informations sur la vente des moutons en cette période de Tabaski 2016.
Au niveau des bergeries, les moutons coûtent chers là-bas. Et la plupart de ses moutons sont des moutons «Thiogal ». Alors que les moutons vivant dans les maisons «Yaar» doivent être beaucoup plus onéreux que ses genres de moutons.
Pour cette année ci, les moutons ont commencé à devenir très chers. D’ailleurs, ils sont intouchables. Pour le client, il lui faut 100.000 Francs ou plus pour obtenir un mouton approprié à son goût.
Au stade Léopold Sédar Senghor des Parcelles Assainies, on y trouve des points de vente. Dans cet endroit, les moutons ne sont pas nombreux.
Ce père de famille, Assane Fall, le confirme : «Ces années passées, les moutons devenaient très chers à deux jours de la Tabaski mais pour cette année, on fait face à ça alors qu’on a 6jours de la Tabaski. S’ils étaient nombreux sur les points de vente, là, il n’y aura pas de difficulté, je pourrai gérer, mais, les deux en même temps, dur c’est dur. Je n’arrive même pas à trouver un mouton qui est égal à ce que j’ai dans ma poche. Car, les bergers vendent leurs moutons à 90.000 ou 100.000 francs et ils maintiennent leurs gardes ».
Avant de poursuivre: «Alhamdoulilah, j’ai acheté un gros mouton à 90.000 francs. Si tu promènes quelques points de vente, c’est sûr et certain qu’il y a des bergers qui vendent ça à 300.000 francs ».
Quant à lui, ce père de famille, Ahmed Pouye n’ose pas marchander avec les bergers parce qu’ils augmentent les prix du mouton.
«Je n’ai pas de mouton pour le moment, j’attends deux jours avant la Tabaski pour en acheter. Il se peut aussi que les prix baissent entre temps. Ce que je vois dans les bergeries, un père de famille comme moi, qui n’a pas assez de moyens, ne peut pas acheter ses béliers. Ici, les moutons sont trop chers. Aussi, j’ai remarqué qu’il y a une pénurie de moutons cette année-ci», compte faire sieur Pouye qui a d’ailleurs soutenu qu’avec l’aide de Dieu, il aura un gros mouton comme tout le monde.
Au niveau des deux voies de Liberté 6 et d’Ouest foire, des camions de moutons sont venus là-bas, selon nos interlocuteurs.

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