Baisse des cours du pétrole : Shell supprime 10 000 emplois et n’exclut pas d’autres mesures

Sheel bisL’effondrement des cours du pétrole se poursuit avec cependant ses conséquences néfastes sur toute l’industrie pétrolière. Le groupe anglo-néerlandais Shell ne fait pas exception. Ses bénéfices sont en chute libre. Ce qui oblige son Président directeur général, M. Ben Van Beurden, à procéder à la suppression de 10 000 postes à travers le monde. Les clignotants n’ont pas encore viré au rouge à Shell. Preuve que le groupe pétrolier anglo-néerlandais connaît d’ailleurs une certaine embellie, le rachat par lui de l’un de ses concurrents, Bg, il y a 9 mois de cela encore. Ce qui en fait l’une des plus grosses opérations financières conclues depuis 25 ans dans l’industrie pétrolière. Une opération financière qui devrait permettre à Shell d’augmenter sa production de gaz et de pétrole et par là son offre et ses dividendes.

A l’instar de toute l’industrie pétrolière, Shell subit cependant les contrecoups de l’effondrement des cours du pétrole. Si ses finances ne sont pas déficitaires, ses bénéfices sont cependant en chute libre. C’est ainsi que le géant anglo-néerlandais a fait savoir, que ses bénéfices avaient été divisés par 7 en l’espace d’un an et demi, passant ainsi de 15 milliards d’euros en 2014, à quasiment 2 milliards en 2015. Face à cette situation, Shell a décidé de réduire ses effectifs à travers le monde. 10 000 postes ont ainsi été supprimés, soit 10% de ses effectifs. Et le Président directeur général, M. Ben Van Beurden n’écarte pas d’autres mesures. C’est ainsi qu’il a annoncé que « s’il fallait prendre de nouvelles mesures pour gérer la baisse des cours du pétrole, alors elles seraient prises».

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