Côte d’ivoire: Bridge Bank de Yérim Sow en difficultés

L’entrepreneur sénégalais, Yérim Sow, à la tête de la holding Teylium, est-il au rouge ? En tout cas, au moment il se livre à une bataille contre le patron de Wari, Kabirou Mbodje pour le contrôle de Tigo, Yérim Sow laisse une situation  catastrophique dans sa banque, Bridge Bank en Côte d’Ivoire. Selon le site L’Intelligent d’Abidjan , visité par Dakar7, cette banque, confiée à un français, est à au bord de la faillite. En plus d’un non-respect, apparemment délibéré, de ses engagements  vis-à-vis d’un de ses clients, Bridge Bank  affiche mépris total face aux décisions de la justice. Enquête.

À Abidjan, où la banque opère, ses agissements agacent et font du bruit. Selon nos confrères du Journal ivoirien  L’Intelligent d’Abidjan visité par Dakar7, la banque dirigée par le français Jean- Pierre Carpentier se porte mal.

Bridge Bank serait-t-elle en cessation de paiement, comme pourrait le penser une partie de l’opinion ? La banque fait-elle preuve de mauvaise foi ? En tout cas, L’Intelligent d’Abidjan écrit que c’est Monsieur C. opérateur économique ivoiro-libanais qui en paye aujourd’hui les frais, avec une perte totale de crédibilité vis à vis de ses partenaires. Ayant cru aux slogans de cette banque privée qui stipule qu’elle intervient «notamment dans le secteur des PME et orientée vers l’accompagnement de ses clients par des formules innovantes et personnalisées », Monsieur C, dans le cadre de ses activités professionnelles, a, bénéficié d’une caution solidaire de la banque, payable à la première demande. Sur la base de cette caution signée régulièrement et dûment confirmée par la Bridge Bank, il a obtenu des livraisons de ses marchandises.

Quand Bridge Bank foule au pied une décision de justice

Selon nos confrères de L’Intelligent d’Abidjan, Bridge Bank a fait l’objet d’un défaut et d’une défaillance de paiement, comme cela peut arriver souvent ( et c’est bien à cela que sert la caution bancaire , et les assurances ). Son fournisseur qui est industriel installé en Côte d’Ivoire s’est alors tourné vers sa banque, en l’occurrence Bridge Bank pour récupérer la caution et faire face aux factures, conformément à la convention, et aux conditions de la garantie bancaire. Et c’est là que commencent les déboires aussi bien de Monsieur C, que de l’industriel fournisseur. Tout simplement parce que Bridge Bank refuse de s’exécuter, et cela dure depuis plusieurs mois, malgré une décision de justice rendue par le tribunal du Commerce, foulant ainsi aux pieds, la décision prise par la justice ivoirienne. » Cette attitude est évidemment loin de rassurer des potentiels investisseurs, sur la crédibilité de cette banque », déplore un des proches de l’opérateur économique qui ne sait plus à saint se vouer, a renseigné Confidentiel Afrique.

Le mépris de Bridge Bank envers la presse

Bridge Bank, selon L’Intelligent d’Abidjan, refuse malgré la décision de Justice d’exécuter la caution solidaire de 350 millions Fcfa alors qu’elle aurait des avoirs d’un montant de 500 millions du Monsieur pour qui elle a fait la caution. D’ailleurs, cette somme a été bloquée et saisie sur le compte de la banque à la Bceao (Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest) . Qu’est ce qui n’a donc pas marché au sujet de cette créance ?

Devant cette situation jugée  « incompréhensible » de la part de l’opérateur économique, et de ses partenaires   L’Intelligent d’Abidjan a, à plusieurs reprises joint par téléphone, le siège de Bridge Bank Group-Abidjan, dans le but d’échanger sur le dossier, avec son Directeur général, Jean-Pierre Carpentier, ou au moins, avec son représentant. En vain. Il reste difficile de comprendre pourquoi la banque refuse de donner les raisons de son refus de faire droit à ses engagements, préférant les spéculations et la poursuite de suspicions susceptibles de froisser la confiance de ses autres clients , et partenaires financiers.

 Yérim « fusible » du patron de Free

Comment son patron, le sénégalais Yérim SOW cherchait-il à tout prix à faire capoter l’opération presque bouclée de cession de Tigo au Groupe Wari, alors que la santé financière est au rouge, se demande un financier. En clair, le puzzle du deal Yérim- Xavier Neil, surnommé le Roi des Peepy-shows, manœuvrant pour déboulonner l’entrepreneur Kabirou Mbodjie vient de sauter enfin et l’on découvre subitement des secrets insoupçonnés.

D’après nos confrères, Yérim Sow n’est pas intéressé pour le rachat de Tigo. Il aurait juste servi de « fusible », mieux de Cheval de Troie pour l’incursion du patron de Free, qui, rappellent-ils, avait comparu il y’a quelques années devant le tribunal de Paris, pour délits d’actes indélicats ( par respect à la dignité de Xavier Neil, nous tairons cela).

Au finish, le bras de fer pour le contrôle de Tigo entre Yerim Sow et Kabirou Mbow a été remporté par ce dernier. Car, le président Macky Sall, par décret, a tranché en faveur de Wari en soutenant Kabirou Mbodje dans ses ambitions de développer ses activités économiques.

 

Dakar7.com avec intelligentabidjan et confidentielafrique

 

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