Dansokho, Niasse, Homère, Abdoul A. Tall etc., ces papys avec qui Macky vise l’émergence !

Macky BuurWW.DAKAR7.COM Même si une partie de la classe politique et certains économistes considèrent le Plan Sénégal émergent (Pse) comme un condensé des projets et programmes publiques mis en place sous le régime de Me Abdoulaye Wade, force est de relever que le Président Macky Sall, qui s’est rendu compte dans l’exercice du pouvoir que son programme  »Yoonu Yokkute » ne menait à nulle part, a su faire preuve de grandeur en l’enterrant, avant de se retourner sur le Pse. Un plan vanté par les bailleurs et une certaine opposition qui, toutefois, dénonce le manque de concertation sur une politique qui engage le Sénégal dans les trente-cinq prochaines années. Mais, ledit Plan ne peut être porté que par des bras valides pour ne pas dire les jeunes, coincés, aujourd’hui, entre le marteau du chômage et l’enclume de l’absence d’une véritable politique d’emplois, donc de perspective.
Pis, le Président Macky Sall, au lieu d’impliquer davantage les jeunes dans la gestion des affaires de la Cité, semble jeté son dévolu sur les retraités. Certes, ces papys ont de l’expérience, voire de l’expertise, mais l’heure est venue pour eux de se reposer après de loyaux services rendus à la Nation. Parmi ces sexagénaires, sous l’empire et l’emprise du poids de l’âge, l’on peut citer d’abord citer Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale et dauphin constitutionnel. Ensuite, le ministre d’Etat, Amath Dansokho – selon des sources de dakar7.com, l’ancien Secrétaire général du Pit a demandé au Chef de l’Etat de le décharger de ses fonctions à cause de sa santé précaire mais ce dernier a catégoriquement refusé -, et Abdoul Aziz Tall, ministre en charge du suivi du Pse. Enfin, la cohorte de Président de conseil d’administration (Pca) : Maham Diallo, Homère Seck, Ousmane Guèye, Mame Bounama Sall, entre autres, respectivement Pca de Ddd, Petrosen, Cices et Sicap.
Une option pour le moins incompréhensible pour un Chef d’Etat, né au lendemain des indépendances. Alors que son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, avait mis sur la touche les membres de sa génération pour jeter son dévolu sur la jeunesse. Et, c’est sous son magistère que les jeunes ont été, en grand nombre, promus a de très hauts postes de responsabilité. Résultats des courses, si en 2012, sa réélection ne dépendait que d’un bilan, le Secrétaire général du Pds ne serait jamais défait. Malheureusement, sa volonté de briguer un troisième mandat de trop et ses rapports troubles avec l’argent ont concouru à sa chute.Donc, pour faire bouger les choses, le Chef de l’Etat devra changer de stratégie en misant sur la jeunesse, à commencer par celle de sa formation politique, à savoir l’Alliance pour la République (Apr). D’autant les fonctions auxquelles il a la charge de nommer les occupants requièrent certes du savoir-faire et de la technicité mais aussi et surtout de l’endurance. Et ce ne sont pas ses ministres et Directeurs généraux dont certains tendent déjà leur langue à cause de leur débauche quotidienne d’énergie.
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