Finale Ligue des Champions: Le Real sur le toit de l’Europe avec le  »Undécima »

ramosAprès une finale d’abord quelque peu décevante puis pleine de suspense, le Real Madrid a terminé par remporter sa onzième C1 au bout de la séance des tirs au but (1-1 a.p., 5 t.a.b. à 3).

Sergio Ramos, l’homme des finales

Il adore les finales. Et adore faire mal au rival madrilène. Samedi soir, Sergio Ramos a offert la onzième C1 de l’histoire du Real Madrid. Son premier but en Ligue des champions depuis… la finale de 2014, lorsque les hommes de Florentino Perez l’avaient emporté après prolongation et le but égalisateur de Sergio Ramos dans les arrêts de jeu (4-1, a.p.). À Milan, l’Espagnol a été à la réception d’un coup franc lointain de Kroos (après une faute bête de Juanfran) et d’une déviation de Bale. Une déviation qui a, du coup, mis Sergio Ramos hors-jeu. Mais le corps arbitral anglais n’a pas bronché (1-0, 15e). Le Real, qui avait très bien démarré son match, était lancé et ne lâchera rien jusqu’au bout, même s’il a fallu aller jusqu’aux penalties. Sergio Ramos, 30 ans, gonfle encore plus un incroyable palmarès : Coupe du monde (1), Euro (2), Liga (3), Ligue des champions (2), Supercoupe d’Europe (1), Coupe du Roi (2), Mondial des clubs (1), …

Carrasco, l’homme qui change tout

En nette difficulté pendant les quarante-cinq premières minutes, l’Atlético devait vite trouver des solutions. Diego Simeone a alors choisi, dès le retour des vestiaires, de faire entrer Yannick Ferreira-Carrasco à la place d’Augusto Fernandez. Cette option a complètement changé la face de cette finale. Sur son côté gauche, l’ancien Monégasque a été plus qu’utile, il a été décisif. Sur un centre tendu de Juanfran, Carrasco était là au second poteau pour devancer Lucas Vasquez et battre Keylor Navas (1-1). Les mouvements et les intentions de l’Atlético Madrid étaient récompensés. De son côté, Antoine Griezmann pouvait souffler, lui qui a en effet manqué un penalty : après une faute de Pepe sur Torres au retour des vestiaires, le Français s’élançait, frappait en force et trouvait la barre de Navas (48e). Carrasco a donc failli être le héros… tout comme Jan Oblak qui a repoussé de nombreuses tentatives de Benzema et consorts juste avant l’égalisation. Pas assez, toutefois, pour soulever la coupe, puisqu’il n’a pu sortir aucune tentative du Real lors de la séance de tirs au but.

Les tirs au but sacrent le Real

Après 90 minutes, l’heure était de jouer deux périodes de plus dans les prolongations. Des prolongations étouffantes, dominées par les crampes. De nombreux joueurs (Ronaldo, Bale, Gabi) ont dû stopper leurs efforts à plusieurs reprises. Après une énième simulation grotesque de Pepe, Monsieur Clattenburg arrêtait la partie pour lancer la fatidique séance des tirs au but. Lucas Vasquez et Griezmann ne tremblaient pas en ouverture, même chose pour Marcelo et Gabi en second, Bale et Niguez réussissaient derrière. Décidément, tout le monde faisait un sans faute. Sergio Ramos trouvait les filets mais c’est Juanfran qui craquait le premier ! Et c’est Cristiano Ronaldo qui offrait la C1 au Real !

Quelle mouche a piqué Zizou ?

72e minute. Zinédine Zidane effectue son deuxième changement. Toni Kroos cède sa place à Isco et, on ne le sait pas encore, la rencontre vient de basculer. Le Real Madrid, qui s’était jusque-là si subtilement sorti du pressing de l’Atlético en utilisant quasiment à la perfection toute la largeur du terrain, perd sa boussole et ne sait plus quelle direction emprunter. Gabi, à quarante mètres des buts de Navas, a alors toute la liberté de faire ce qui lui plaît. Les lignes des Colchoneros se resserrent et le rapport de force s’inverse. Sept minutes à peine après ce coaching surprenant de ZZ, Yannick Carrasco égalise. Le Real semble alors avoir laissé passer sa chance, ZZ ayant, semble-t-il déréglé la machine. Heureusement, les tirs au but ont basculé en faveur des Merengue.
WWW.DAKAR7.COM

Comments are closed.