C’est la foule monstre qui a arpenté hier la rue 103 séparant le marché et le camp militaire de Thiaroye. sous un soleil de plomb, les populations venues des différents quartiers de Thiaroye, dont les imams, délégués de quartier, commerçants, jeunes, Badiénou gokh entre autres… ont dénoncé la cherté des soins à l’hôpital de Pikine niché dans le camp militaire. « Un hôpital certes avec des équipements dernier cri, un personnel dévoué, mais qui semble être une excroissance dans une zone de grande pauvreté », on fait savoir les manifestants qui s’en ont pris violemment avec le directeur de l’hôpital qu’ils accusent de séquestrer des nouveaux nés et de confisquer des cadavres dont le seul tort est d’être issus de familles démunies ». Sous le regard vigilant des policiers, les manifestants, bardés de rouge, se sont érigés en boucliers pour le bien être de Thiaroye.
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