Khalifa Sall déballe: «Ce qu’on m’a dit avant de venir ici… »

Jugé sur le fond du dossier de la caisse d’avance de la maire de Dakar, Khalifa Sall semble changer de ligne de défense en se montrant beaucoup plus offensif contre l’Etat. Interrogé par l’avocat de la défense Me Ousseynou Fall,  Khalifa Sall, qui maintient la thèse d’un  procès politique, a encore fait des révélations. « Avant de venir ici, on m’a dit : faites attention, l’Etat est un gros rouleau compresseur, on va t’écraser en ce sens que j’ai refusé une offre politique, même si je ne peux pas revenir sur ces offres. C’est pour dire que les raisons pour lesquelles je suis en prison, sont éminemment politiques», déclare l’édile de la capitale, rapporte Pressafrik.

« Je n’ai jamais été épinglé. »

Clamant toujours son innocence, Khalifa Sall poursuit:  «ils n’ont pas trouvé de marchés trafiqués, les vérificateurs n’ont rien trouvé dans ma gestion à la Mairie de ville. Je n’ai jamais été épinglé.  C’est pourquoi, ils ne peuvent pas y avoir d’association de malfaiteurs, ces fonds sont allés là où ils devaient aller. Comme je suis un homme de principe, ceux avec qui j’étais politiquement ont pris des mesures pour me neutraliser. C’est la raison pour laquelle je demande la libération de mes Co-prévenus».

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