Le danger d’une dislocation de Benno Bokk Yakaar…(Par Mamadou Mbodji Diouf)

Si le PS quittait la majorité avec fracas et se retrouvait dans l’opposition avec le PDS pour faire face à l’APR et sa coalition, on risque d’assister à une décomposition et non à une recomposition du lenderneau politique.

La raison toute simple, en est qu’on a l’habitude de voir une majorité présidentielle ayant en face une opposition qui coopère dans les mêmes combats, les mêmes actions et même certainement former un cadre où coalition qui regrouperait toute l’opposition.

Mais dans le scénario décrit précédemment, qui peut penser voir le PS et le PDS coopérer dans l’opposition ?

Ce serait à la limite contre nature et incompréhensible de la part de l’opinion ! Ainsi la nouvelle majorité qui restera fera face à, au moins, deux fronts nettement séparés, mais tout aussi virulents contre elle, l’un comme l’autre. Un second tour à l’élection présidentielle verrait un camp s’abstenir car ne voulant élire aucun des deux autres. Sauf que le PS et l’APR auront intérêt à ravaler leur rancœur pour discuter et se retrouver, au profit de l’un ou l’autre.

Pourquoi donc prôner la cassure de la coalition pour revenir au bout de compte à la case de départ par nécessité électorale ? On peut bien rester dans BBY avec des candidatures multiples, plurielles, unique ou toutes sortes de formules concertées sans que cela ne gêne outre mesures de futures ententes !

Un effet papillon, à travers des déclarations malignes ça et là, pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour l’avenir pour les partis membres de la majorité !

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