WWW.DAKAR7.COM Même si l’arrestation du Secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr, par ailleurs député à l’Assemblée nationale, aurait pu être évité, n’eût été l’excès de zèle des collaborateurs du Président, force est de constater que le pouvoir a su rectifier le tir. Par ce geste, le Président Macky Sall désamorce la tension sociale afin que les réformes constitutionnelles qu’il a proposées au peuple puissent se dérouler dans un climat apaisé. Pour cause, l’opposition est un acteur essentiel dans ce processus et non un adversaire même si elle qualifie ces mesures de réformettes.
Mieux, en élargissant le lieutenant de Me Wade, le Chef de l’Etat conforte son intention de renforcer la démocratie sénégalaise. Car, ce n’est pas tous les jours que l’on voit un Président, élu pour un mandat de sept ans, le ramener à cinq ans. Et rien ne l’y obligeait comme le prétend l’opposition même si cela découle d’une promesse électorale qu’il aurait pu ne pas respecter. En effet, comme on a l’habitude de le dire, les promesses de campagne n’engagent que ceux qui y croient. Reste pour le Président de fédérer tous les partis de la coalition Bby autour de sa candidature même si des velléités de scission notés chez certains socialistes qui souhaitent imposer la candidature de Khalifa Sall. Mais la chance du patron de l’Apr, c’est d’être en phase avec le Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, qui tient le parti d’une main de fer. A juste titre car, à part quelques soutiens, c’est le principal bailleur, depuis 2012. Et nombre de ceux qui agitent une candidature du Ps n’ont jamais déboursé un kopeck pour le fonctionnement du Ps.
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