Madiahaté Niang et Cie menacent « d’user de toutes les formes de lutte autorisées par la loi, pour obtenir gain de cause, si l’Etat ne réagit pas ».
Ainsi, « dans une perspective de modernisation, de son administration », le SUTT entend révéler « les différents points symptomatiques du mal-être autant des agents du Trésor que de la structure même ».
«De plus en plus, le Trésor reçoit des agents suivant un nombre et des qualificatifs de compétences qui ne répondent pas souvent aux besoins du Trésor», fulmine le Directeur général du SUTT.
Madiahaté Niang qui rappelle aux autorités « l’urgence qu’il y a, à revoir, ces affectations-la », invite « à classer (ces urgences) sur les besoins réels du Trésor, non seulement en termes de nombre mais aussi en termes de compétences ».
Insistant sur « l’impact négatif d’une telle situation synonyme de retard dans l’atteinte des engagements souscrits et d’une qualité de service public qui sera de ce fait, fort peu appréciable », l’inspecteur du Trésor demande la réception des ouvrages devant abriter certains services du Trésor en chantier depuis plusieurs années.
«Nous invitons les autorités à pourvoir à ces postes de responsabilité. On a eu à échanger plusieurs fois avec les autorités, pour un climat apaisé. Le besoin se fait sentir dans presque toutes les localités qui abritent un poste du Trésor, notamment dans l’intérieur du pays. Certains bâtiments sont en état de délabrement très avancé. Je peux vous donner l’exemple du poste comptable de Saint-Louis. Il y a d’autres postes comptables qui sont en chantier depuis plusieurs années, (Mbour, Podor, Matam)… », se plaint-il.
« Déterminé à user de tous les moyens autorisés par la loi pour avoir gain de cause », le SUTT menace d’aller en grève, si rien n’est fait par les autorités.
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