Omar Sarr de Rewmi : «Les promesses électorales sont loin de la réalité du pouvoir»

«Je suis convaincu de la volonté du Président de réduire son mandat. Au même moment, j’étais aussi convaincu de la nécessité d’avoir des institutions fortes. Je me rappelle de la phrase de Barack Obama : ‘’l’Afrique avait   besoin d’institution forte et non d’hommes forts’’. Aujourd’hui, si le Président Sall avait pris la décision de passer outre l’avis du Conseil constitutionnel, le Sénégal serait en péril. Seulement, devant la loi, les promesses doivent être reléguées au dernier plan parce que c’est ce que nous avons en commun. Je crois que, pour un bon musulman, si quelqu’un avait la latitude de changer un passage dans le saint Coran, la religion en pâtirait. Autant, je pense qu’un mandat de cinq ans pourrait suffire ; autant je pense que passer outre la décision des cinq Sages pourrait ouvrir la porte à d’autres personnes qui pourraient manipuler la Constitution comme bon leur semble. Qui peut le plus peu le moins. Si aujourd’hui, en qualité de président, on réduit le mandat, un autre président peut en rajouter des années. Les promesses électorales comme disait Chirac sont loin de la réalité du pouvoir, il ya la promesse du Président Sall et la possibilité que lui offre le droit».

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