Pour gripper la machine de guerre en marche contre le non au référendum du 20 mars, le pouvoir agite le report

ElectionWWW.DAKAR7.COM Les partisans du report du référendum, prévu le 20 mars prochain, et portant sur des réformes constitutionnelles, ont-ils vu juste ? Tout porte à le croire car, selon des sources de dakar7.com, cette hypothèse est de plus en plus agitée dans les couloirs du pouvoir. Une décision si elle est arrêtée ne sera pas synonyme de volteface. Au contraire, cela découle plutôt d’une lecture objective de la situation qui, pour le moment, est on ne peut plus défavorable pour le Président Macky Sall et ses alliés. Qui savent pertinemment qu’ils sont distancés par les partisans du non qui, pour contrer le oui, ont décidé de mettre sur pied une vaste coalition regroupant les partis politiques et les membres de la Société civile.

Une machine de guerre en marche que le pouvoir veut gripper par le report. En se réfugiant derrière de vastes consultations avec tous les acteurs alors que celles-ci devraient être initiées en amont et non en aval. Certes, le pouvoir est conscient que l’écrasante majorité de l’opposition ne prendra pas part à ces consultations, mais ce sera pour eux l’occasion d’en tirer la conclusion que le camp d’en face n’est pas disposé à dialoguer. Au-delà de toutes ces considérations, force est de constater que, techniquement, la date du 20 mars prochain est limite. Et que si elle est maintenue, la Commission électorale nationale autonome (Cena) devra faire beaucoup de diligence pour s’acquitter correctement de sa mission de supervision. Quoiqu’il en soit, le citoyen lambda, lui, n’a qu’une seule et unique préoccupation : que des solutions urgentes soient apportées aux multiples problèmes – chômage endémique, crise scolaire et universitaire, cherté du coût de la vie etc. – auxquels il est confronté.

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