Récompenses aux lanceurs d’alerte: Le président nigérian montre la voie à Macky

Lorsque qu’au Sénégal, le régime traque les personnes qui dénoncent des faits de corruption et de malversation, ailleurs, en Afrique, on encourage de tels actes. Et les autorités nigérianes viennent de donner l’exemple en lancé une croisade contre la corruption endémique dans ce pays.

Selon le site BBC Afrique, le président nigérian Muhammadu Buhari a décidé de récompenser  les lanceurs d’alertes qui pourraient recevoir jusqu’à 5% du montant total recouvré.

Selon la ministre la ministre des Finances, Kemi Adeosun, l’objectif de cette politique est de révéler plus souvent au grand jour les crimes financiers ou assimilés, de soutenir la lutte contre ces crimes financiers et la corruption, et d’améliorer le niveau de confiance dans les entités publiques.

Elu en 2015, le président nigérian a fait de la lutte contre la corruption endémique au Nigeria son principal cheval de bataille, accusant l’administration de l’ex-président Goodluck Jonathan d’avoir pillé les caisses de l’Etat, rappelle Bbc afrique.

Cette mesure devrait inspirer le régime de Macky Sall dont les actes tranchent d’avec une « gestion sobre et vertueuse » prônée dès son accession à la magistrature suprême. Le cas de l’ancien inspecteur des impôts et domaines, Ousmane Sonko  en est une illustration.  Lui qui été radié de la fonction publique pour avoir révélé le non versement de 3 milliards f cfa d’impôts que les députés de l’assemblée nationale devaient au Trésor publique. Mais d’avoir surtout dénoncé « l’exonération » faite à Petrotim après qu’elle a cédé 90% de ses parts à Kosmos Energy.

Dakar7.com

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