Semaine du développement africain: Le Maroc retarde les travaux

La 10ème Réunion annuelle conjointe du comité technique de l’Union Africaine spécialisé, des ministres des finances, des affaires monétaires, de la planification économique et de l’intégration s’est ouverte à Dakar. C’est  le ministre du Budget Birima Mangara, qui a procédé au lancement en lieu et place du président Macky Sall, initialement annoncé pour présider la cérémonie d’ouverture. Notons le démarrage a accusé des heures de retard, dû à un incident diplomatique qui a opposé la délégation Marocaine à certains membres du comité. Malgré les tentatives de Dakar7 d’accéder à l’information, rien n’a pu filtrer des membres de l’organisation. Toutefois, cette conférence de Dakar semble  partie pour être un déclic dans la volonté des états Africains, d’harmoniser leurs croissances et de transformer leurs économies. En un mot, il s’agit pour l’Afrique de prendre son destin économique et social en mains. Et pour amorcer cette nouvelle ère, les différents intervenants ont relevé le flux illicite de capitaux qui quittent le continent et qu’il faudra désormais retenir dans le cadre du financement du développement durable. Mais également, il y’a le dividendedémographique avec cette frange de la jeunesse Africaine dont 60% ont moins de 30 ans.

 Birima Mangara convoque le modèle Brésilien

C’est pourquoi, le président de la Commission de l’Union Africaine Léon Kouassi estime que « pour atteindre les objectifs de croissance, il faudrait impérativement transformer nos économies pour retenir les jeunes dans leurs pays respectifs ». Encore que la croissance en Afrique ne traduit pas très souvent, un fort taux qui impacte considérablement sur les conditions de vie des populations. Pour sa part, le ministre Sénégalais du Budget fera savoir que « le Sénégal s’est déjà engagé dans une phase de transformation de son économie ». Selon Birima Mangara, notre pays a dû copier le modèle Brésilien pour mettre en œuvre une véritable politique de solidarité et de lutte contre la pauvreté. En guise d’exemples, il  a cité la couverture maladie universelle et les bourses de sécurité familiale pour asseoir une meilleure inclusion des couches vulnérables.

Mamadou Sall Dakar7.com

 

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