Suivi et évaluation des politiques publiques : le cas du Congo fait école en Afrique

Une étude de cas pour le CESAG

Après la production de son livre dont le contenu porte essentiellement sur le suivi et l’évaluation des politiques publiques en Afrique, avec l’exemple du Congo, le CESAG a décidé de faire de l’étude approfondie menée par l’expert Cheikh Oumar Sylla, une étude de cas. Il faut rappeler que l’université Cheikh Anta Diop avait abrité la cérémonie de lancement du livre en présence de la presse universitaire. Aujourd’hui, cet ouvrage intéresse la direction du CESAG, notamment dans le cadre de la formation des enseignants-chercheurs sur les études de cas et des étudiants. Dans les grandes écoles management, l’approche des cas est la méthode pédagogique la plus utilisée et le livre tel qu’il est édité peut servir d’exemple d’évaluation de cas-pays. Une option à partir de laquelle, plusieurs cas thématiques peuvent également ressortir. Notamment sur la finance, la gestion afin que la trajectoire des politiques du Congo puisse être enseignée dans les différentes écoles de management. Selon l’auteur du livre Cheikh Oumar Sylla, »c’est un grand honneur pour moi en tant que producteur, mais aussi pour le Congo et son président Denis Sassou Nguésso ». En effet, c’est la vision du chef de l’Etat Congolais qui sera inculquée progressivement sous forme d’études de cas, au profit de l’enseignement et de la recherche. C’est ainsi que vingt trois (23) études de cas ont été traités dans des domaines très divers et variés sur l’évaluation des politiques publiques, sur l’évaluation des projets, des cas d’études en élaboration de business plan en finances et en ingénierie financière, ainsi que des cas d’études sur la territorialisation des politiques publiques.

« L’intelligence territoriale, une viatique des politiques publiques… »

Cheikh Oumar Sylla a rappelé que de tout le temps « pour arriver à la réflexivité des politiques publiques, toute action publique doit partir des citoyens et leur revenir après ». C’est une voie indiquée d’ailleurs pour atteindre l’efficacité politique des politiques publiques, devant permettre d’apporter des réponses aux préoccupations des citoyens. L’auteur de l’ouvrage note que plusieurs stratégies avaient été tentées dans le passé comme la déconcentration des services publiques qui rapproche les services centraux de l’Etat au niveau des populations. Mais aussi la décentralisation qui est une stratégie de rapprochement des services publics au niveau des populations. Ce qui, selon lui,  répond au principe de subsidiarité. Ce qui est nouveau également toujours selon son analyse, c’est que « nous essayons de plus en plus, de  donner un contenu à cette territorialisation des politiques publiques ». Il s’agit de décliner le choix des politiques publiques au niveau des territoires comme c’est le cas avec la mission dévolue au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) au Sénégal. Mais la question qui se pose aujourd’hui et qui représente tout l’intérêt de la démarche du Congo, « c’est que les politiques publiques ne sont pas clairement définies au niveau national » fait remarquer M. Sylla. Il s’agit des choix de l’industrialisation au Congo, celui  des domaines d’activités stratégiques, des industries à soutenir, de la municipalisation accélérée comme moteur d’inclusion sociale pour réaliser des infrastructures. Il faudrait donc une vision claire, des instruments et mécanismes très clairs selon Cheikh Oumar Sylla.

Dakar7.com

 

 

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